Slow jig Hayabusa : une diversité d’espèces impressionnante !

Un des grands avantages du slow jig Hayabusa est la grande diversité d’espèces qu’il permet de toucher. Retrouvez dans cet article tous les types de poissons qu’il est possible de pêcher en slow jigging ainsi que les conseils utiles pour cibler spécifiquement des prédateurs en particulier avec cette technique si efficace.

Saint Pierre

Slow jig Hayabusa : un max d’espèces !

 

Slow jig Hayabusa
Slow jig Hayabusa

Le slow jigging est certainement une des techniques verticales de pêche aux leurres parmi les plus efficaces qui puisse être utilisée. Peut être que l’action spécifique du slow jig imitant une proie en train de mourir qui coule en papillonnant est la raison pour laquelle un très grand nombre d’espèces l’attaquent ? Certains spécialistes ont ainsi dépassé la centaine de prises lors de la même session !

coulée erratique slow jig

Mais outre son incroyable efficacité, son intérêt est également de vous permettre de prendre un très grand nombre d’espèces différentes. S’il serait hasardeux de dire qu’il est possible de pêcher spécifiquement un prédateur en particulier, il est néanmoins possible de cibler certaines catégories d’espèces : les poissons benthiques et les pélagiques.

Les poissons benthiques au slow jig

 

Daurade royale slow jig

Il existe un très grand nombre de familles de poissons benthiques (benthos : fond) qui peuvent être pêchés au slow jig. En premier lieu, nous nous intéresserons ceux qui ont l’habitude de se poser directement sur le fond : les chapons, les grondins, les merlus, les baudroies, etc. Ces prédateurs ne mordent que sur des leurres maniés à leur proximité immédiate. Ils attendent en embuscade sur le fond et effectuent des attaques très rapides mais sur de très courtes distances. Ils ne seront donc généralement touchés que sur les 2 ou 3 premiers mètres en partant du fond. Privilégiez les jerks de forte amplitude en redonnant bien la main afin que le slow jig part bien sur les cotés dans de larges embardés. N’hésitez pas non plus à multiplier les long falls. La canne en position haute sera alors rabaissée brutalement pour laisser le slow jig recouler librement. Vous aurez ainsi un jig ultra actif même sur une courte remontée.

Grondin perlon slow jig

Sur les substrats sablo vaseux qu’affectionnent les merlus ou les grondins, il ne faudra pas hésiter à faire taper son slow jig sur le fond à plusieurs reprises. C’est très efficace car il soulève alors des nuages de particules qui s’avèrent très attractifs sur ces prédateurs. De même, ces espèces vivant sur directement posées sur le fond ressentent via leur corps les vibrations causées par ces chocs sur de grandes distances – ce qui les fait venir de loin. Notez que cette astuce est d’ailleurs excellente pour savoir sur quel type de substrat vous vous trouvez grâce à l’excellente retransmission des informations apportées par la tresse. La roche donne rend un choc net, le sable un impact mou et la vase donne un effet de résistance à la traction car le jig s’y enfonce.

Chapon slow jig

Pour des espèces vivant dans des substrats rocheux comme les chapons, il conviendra d’éviter de trop rester sur le fond car les risques d’accrochages sont très importants. Des jerks larges en laissant bien le slow jig finir son embardée latérale permettront une prospection minutieuse des premiers mètres au dessus du fond.

Merlu slow jig

Le merlu est un carnassier benthique qui apprécie les fonds sablo vaseux. C’est un poisson assez commun en Atlantique. Il est beaucoup plus rare en Méditerranée et devra y être recherché assez profondément dans des fonds de plus de 80 m. C’est un prédateur qui peut atteindre prés d’1,10 m pour un poids de 10 kg – ce qui en fait un coup de ligne très intéressant.

Série denti slow jig

Les sparidés carnassiers seront particulièrement appréciés pour le pêcheur sportif car ce sont de redoutables combattants. En slow jigging, il est ainsi possible de traquer les dentis, les pagres, les pageots, etc. Ce sont également des poissons benthiques mais ces espèces peuvent attaquer votre slow jig beaucoup plus haut dans la couche d’eau. Ainsi, un denti pourra suivre votre leurre jusqu’à prés de 20 m avant de l’attaquer. Une animation sur les 15 / 20 premiers mètres avec votre slow jig Hayabusa avant de redescendre permettra donc de les cibler.

Pageot slow jig

Le sparidé le plus abondant en Méditerranée à prendre en slow jigging sera le pageot dont le poids maximal peut dépasser les 2 kg. Il n’est pas rare d’en faire plusieurs dizaines par session ! Ce poisson a le point commun avec le pagre de bien supporter la décompression et de se battre sur toute la remontée. De son coté, le denti supporte moins bien la remontée mais sa défense sur les 15 / 20 premiers mètres avec des rushs et des coups de tête ultra puissants est un vrai régal pour le pêcheur sportif !

Maniement slow jig

En résumé, lorsque vous partez du fond, le slow jig Hayabusa gagnera à être manié par jerks de large amplitude afin qu’il couvre beaucoup de terrain latéralement. En rendant bien la main, son équilibrage horizontal permet qu’il parte bien sur les cotés avant de retomber. Au bout de 3 à 4 jerks de large amplitude, effectuez un long fall en laissant recouler librement le jig. Continuez sur 10 / 15 mètres avec une animation plus classique composée de slow pitchs et d’high pitchs avant de laisser recouler le leurre. Ce type d’animation est redoutable sur les poissons benthiques !

Les pélagiques au slow jigs

 

Pélamide slow jig

Les poissons pélagiques sont des poissons évoluant en pleine eau. Ils ont généralement une vessie natatoire très réduite qui leur permet de suivre leurs proies en traversant toutes les couches d’eau sans subir de barotraumatisme. C’est ainsi le cas de la sériole, de la bonite (ex : pélamides, thonine, bonitou), du sabre, etc. Ces poissons seront donc recherchés dans toute la colonne d’eau – du fond jusqu’à la surface. Commencez votre animation spéciale poissons benthiques en partant du fond puis, au bout de 10 / 15 m, vous pourrez manier votre slow jig avec des jerks un peu plus nerveux et à une cadence plus élevée (high pitchs). Il sera néanmoins conseillé de bien laisser le slow jig terminer son embardée latérale. N’hésitez pas non plus à effectuer des long falls pour un maximum d’attractivité. Dans la même remontée, vous ciblerez ainsi aussi bien les poissons benthiques que les pélagiques.

Sabre slow jig

Le sabre réagit très bien au slow jig – c’est même un des leurres les plus efficace sur cette espèce ! Ainsi, sur les bonnes zones, il n’est pas rare de faire plusieurs dizaines de prises lors de la même session. Ce poisson vit dans des profondeurs très importantes (de 100 à parfois plus de 600 m) et il sera habituellement pêché entre 100 et 200 m de fond. Ce poisson est impressionnant à plus d’un titre ! Il mesure en moyenne 1,20 à 1,80 m mais des spécimens peuvent dépasser 2, 20 m ! Avec sa mâchoire dotée de dents longues et tranchantes comme des lames de rasoir, ce poisson a l’allure d’un dragon ! Il a également l’extraordinaire capacité de nager à reculons, offrant ainsi un combat continu sur toute la remontée. Un véritable plaisir pour le pêcheur sportif ! Il existe un maniement spécifique du slow jig pour le sabre. En effet, cette espèce adore les long falls et les pauses ! Au bout d’une série de courtes tirées (4 à 5 slow pitchs), effectuez une grande traction vers le haut et enchaînez avec une redescentes rapide du scion vers le bas (long falls). Le slow jig Hayabusa redescend alors à l’horizontale en papillonnant – ce que le sabre adore. De même, quand le slow jig repèse dans la canne, attendez 5 à 10 secondes. Aussi étonnant que ca paraisse, le sabre apprécie particulièrement ce type d’arrêt et il attaque souvent au redémarrage. Essayez : vous serez surpris de l’efficacité de ces maniements sur cette espèce 

Le thon rouge : à éviter !

 

Thon rouge slow jig

Le seul pélagique à éviter sera le thon rouge – surtout quand des spécimens de plus de 40 kg sont présents ! En effet, la pêche en slow jigging se pratique avec une tresse PE #1.5 maximum (soit 30 lb) et les risques de casses sont alors très importants. De plus, même si vous arrivez à le combattre, vous en avez pour plus d’une à deux heures sur un spécimen ! Autant de temps perdu pour rechercher d’autres poissons. N’oubliez également pas que la réglementation sur ce poisson est très particulière. Quand ce poisson est très présent sur zone, la bonne solution sera alors de manier votre leurre uniquement sur les 10 premiers mètres en partant du fond.

Sériole slow jig

Carton de bars et de lieus au slow jigs ! 

Lieus slow jig

Le slow jig Hayabusa est également hyper efficace sur les bars et les lieus. Ils peuvent se trouver aussi bien tapis au ras du fond au plus prés des reliefs qu’en pleine eau. Une animation assez lente avec des jerks de grande amplitude (animation pour poissons benthiques) dans toute la colonne d’eau sera parfaite pour ces espèces. Il est tout d’abord conseillé de cibler les structures et les forts reliefs qui peuvent concentrer ces poissons tels que les tombants, les têtes de roches, les failles, etc. Les épaves permettront de très belles pêches, – notamment de lieus. Représentant une belle bouchée, le slow jig pourra aussi vous permettre de toucher du maigre. Notez que ce leurre est également parfait pour pêcher les vieilles à proximité des roches. Par rapport à un leurre souple, la robustesse d’un slow jig Hayabusa sera un réel avantage face à la forte dentition de ce poisson.

Bar slow jig

Des échos au sondeur peuvent également être de bons indicateurs et vous montrer des bancs de poissons en activité en pleine eau. Avec des jerks bien détachés, un slow jig sera alors d’une redoutable efficacité ! Vous constaterez que l’attaque survient souvent entre deux jerks – juste au moment où le slow jig se met à l’horizontale et commence à recouler.

Diversité d’espèces et…de taille

Mérou slow jig

En utilisant le slow jig Hayabusa, vous serez souvent étonné de la taille des prises par rapport à celle de votre leurre. Ainsi, il est fréquent que des poissons de tailles très modestes attaquent votre jig. Il n’est pas rare de voir des pageots, des merlus, des vives ou des serrans de moins de 20 cm mordre sur un slow jig de 200 g ! Mais c’est surtout la diversité d’espèces touchées et l’efficacité de cette technique qui ravira le pêcheur sportif. Et c’est d’ailleurs un des avantages de cette technique car les touches sont fréquentes et il est rare de rentrer bredouille.