Débutez la pêche à l'inchiku avec le kick bottom Hayabusa

La pêche à l’inchiku est une technique d’une grande simplicité qui est facilement accessible à tous y compris aux débutants. Et grâce à sa redoutable efficacité et sa grande facilité d’utilisation, le Kick Bottom Hayabusa est idéal pour débuter à l’inchiku.

Caractéristiques du Kick Bottom

Le Kick Bottom Hayabusa est une imitation très réaliste d’un petit calamar, un des maillons essentiels de la chaine alimentaire en mer. Une proie facile et savoureuse qui est véritable aubaine pour tous les carnassiers marins ! Le Kick Bottom est un inchiku particulièrement simple à utiliser. Il dispose d’un profil que les japonais nomment « pointe de lance ». Bien que très dense et épais à l’arrière, il est ainsi très effilé en pointe. Cette forme hyper hydrodynamique lui permet donc d’atteindre rapidement les bonnes profondeurs. Malgré sa grande densité, le méplat situé sous son corps lui donne une grande portance lui permettant de nager tout seul à l’horizontale dans les courants. À la moindre tirée, son profil pyramidal le fait jerker latéralement.

Mais le secret de l’attractivité du Kick Bottom est bien l’articulation entre le corps et l’octopus. L’os de la nage, le long rail de guidage apporte ainsi une grande mobilité au leurre souple. Lors de la descente ou des pauses, il se place en position haute. Lors de la traction, il se rabat dans le prolongement du corps. Cette articulation avec un large débattement confère au Kick Bottom Hayabusa une nage très naturelle et hyper fluide qui est très efficace sur tous les prédateurs marins – même lorsqu’il est manié par un débutant.

La qualité Hayabusa

Comme tous les leurres métalliques de la gamme Hayabusa, tous les inchikus de la marque disposent d’un revêtement hyper robuste car ils sont recouverts de 6 couches de vernis dont 3 en époxy et 1 traitée U.V. Cette protection est un véritable atout face aux prédateurs à la dentition acérée (bonites, thons, barracudas, tassergal, etc.) ou encore face aux carnassiers disposant d’une mâchoire très puissante (dentis, pagres, vieilles, etc.). Les inchikus Hayabusa supportent également bien mieux les chocs sur les roches.

Le materiel pour pêcher à l’inchiku

La technique de la pêche à l’inchiku se nomme Bay jigging au Japon. L’animation est différente de celle d’un madaï jig car elle est plus rapide et plus énergique. Elle nécessite donc une canne un peu plus puissante et plus rigide en pointe. Un ensemble casting peut être intéressant pour sa capacité à déceler les touches à la descente. Une canne spécifique au Bay jigging peut bien sûr être utilisée mais encore ici, une canne slow jigging pourra très bien convenir à cet usage et offrira l’avantage d’être polyvalente en vous permettant de pratiquer plusieurs techniques (slow jigging, madaï et inchiku).

Un ensemble spinning peut également être utilisé. Les pêcheurs souhaitant effectuer des animations énergiques de l’inchiku en jigging rapide privilégient d’ailleurs ce style de combo car ce type de moulinet offre une récupération plus importante.

Comme pour toutes les pêches aux leurres profondes, l’utilisation d’une bonne tresse sera préconisée pour animer l’inchiku et afin de pouvoir ressentir les touches. L’animation étant plus énergique et les poissons touchés pouvant être plus gros que ceux visés par le madaï (ex : pélagiques), une tresse de 20 à 30 lb en moyenne sera conseillée. Un modèle en # PE 1, 1.2 à 1,5  soit du 12 à 16/100 conviendra parfaitement. Ici encore, un long bas de ligne en fluorocarbone apportera à votre montage une plus grande discrétion et sa grande résistance à l’abrasion vous sera très utile lors de combats à proximité de fonds rocheux. Celui-ci fera 5 à 6 m autant par souci de discrétion que par sécurité. En effet, le maniement de l’inchiku étant assez rapide, le passage du nœud de raccord dans les anneaux vous avertira de l’arrivée de l’inchiku,  évitant ainsi les accidents avec un leurre aussi dense doté de forts hameçons lancé à pleine vitesse. Avec un maniement énergique, un inchiku jeté hors de l’eau sur le bateau peut être dangereux.

Inchiku : L’animation de base pour les débutants

La pêche à l’inchiku est très simple. Ainsi, cette technique convient aussi bien aux pêcheurs expérimentés qu’aux débutants. Cette pêche ne nécessite pas de puissance physique ni de maîtrise technique contrairement à du jigging classique. Tout ce que vous avez à faire est de prendre contact avec le fond et de récupérer votre ligne par à-coups.

Une technique qui est accessible à tous et offre la possibilité de pêcher de multiples espèces

Si vous débutez, sachez que le maniement de l’inchiku est très simple. Il s’apparente un peu au jigging mais à un rythme un peu moins rapide. L’inchiku est récupéré par tirées successives afin de le faire jerker et de profiter de l’articulation entre le corps et l’octopus qui est particulièrement attractive. Talon sous l’aisselle, la canne relève le jig et la récupération de la ligne au moulinet s’effectue lorsque vous redescendez et que vous résorbez votre banière. Cette rythmique s’apprend rapidement et facilement.

La cadence de votre récupération est un facteur important dans cette technique. De façon générale, des variations de rythmes seront conseillés pour rendre votre inchiku plus vivant. Varier également entre des tirées brèves et des tractions plus amples donnera une nage plus naturelle à votre leurre. Ainsi, une animation composée d’une succession de tirées longues / tirées courtes à différentes vitesses est particulièrement efficace.

La vitesse du maniement peut également sélectionner certaines espèces en particulier. Pour les bars et les lieus, une remontée à un rythme modéré sera recommandée. Le pageot, le chapon, le merlu, le rouget grondin, etc. apprécient également un inchiku manié lentement à proximité immédiate du fond. À l’inverse, une animation plus rapide visera les pélagiques qui sont plus véloces. Sérioles, bonites, sabres, etc. aiment ainsi les leurres maniés à plus grande vitesse. Vous noterez d’ailleurs que le denti ou le pagre apprécie également un inchiku manié vivement en partant du fond. Un ensemble spinning donnera l’avantage au pêcheur d’avoir une plus grande vitesse de récupération et sera donc conseillé pour cette animation spécifique.

Il est également possible de sélectionner le type de poisson visé en animant son leurre dans les couches d’eau où ils évoluent. Ainsi, remonter uniquement son inchiku dans les 10 à 15 premiers mètres au dessus du fond permettra de cibler les espèces benthiques (ex : dentis, pageots, pagres) ou les poissons « accrochés » à une structure telle qu’une tête de roche, une épave, le bas d’un tombant. C’est ainsi le cas des lieus, des bars, etc. qui attendent en embuscade les proies de passage. À l’inverse, remonter vivement son inchiku en lui faisant traverser toutes les couches d’eau permettra de viser les pélagiques évoluant en pleine eau (bonites, sérioles). De même, en présence d’échos en forme d’arcs montrant des prédateurs actifs (par exemple sous un banc de poissons fourrage), il sera même possible de faire évoluer l’inchiku à la profondeur exacte où ils se situent.

Au fur et à mesure que vous redescendrez votre inchiku lors de la dérive, l’angle de votre ligne sera de plus en plus prononcé et il conviendra de redonner à chaque fois du fil pour retoucher le fond (le point de départ de votre animation). Au bout d’un certain temps de cette animation en diagonale, le poids de votre inchiku vous paraitra beaucoup plus lourd car la longueur de tresse prenant appui dans les courants sera trop importante. Il sera alors nécessaire pour un bon maniement de récupérer intégralement votre inchiku jusqu’au bateau. Relancer votre leurre au devant de votre dérive pour une nouvelle succession de remontées vous permettra alors de recommencer en étant à la verticale et de pêcher plus longtemps.

L’ art du ferrage !

Par rapport à un madaï jig, l’inchiku est manié plus rapidement et la ligne est donc sous tension. De même, l’animation étant plus franche lors de la tirée, l’auto-ferrage du poisson lors de l’attaque est donc plus fréquent. C’est ainsi le cas pour le bar, le lieu, etc. Néanmoins, pour certains poissons aux mâchoires pavées tels que le denti, le pagre, la vieille, etc. un ferrage autoritaire sera recommandé pour bien faire pénétrer les hameçons dans ces gueules très robustes. De même, en cas d’attaque en pleine eau de beaux pélagiques (ex : sérioles), un double ou triple ferrage sera vivement conseillé. En effet, ce type de poisson pouvant atteindre jusqu’à plus de 50 kg est ultra puissant et un hameçon mal ancré peut facilement se décrocher. Multiplier les ferrages tout en moulinant pour retendre la tresse permettra ainsi de bien faire pénétrer les hameçons et donc d’éviter les décrochages.

Quels poissons peut-on toucher au madaï jig ? 

En partant du fond, l’inchiku permettra de toucher les prédateurs benthiques : pagres, dentis, pageots, dorades grises, chapons, rougets-grondins, merlus, vieilles, sébastes, etc. Dans les couches d’eau supérieures avec une récupération un peu plus rapide, le Kick Bottom Hayabusa intéressera plus spécifiquement les pélagiques tels que les sérioles, les sabres, les bonites (thonines, pélamides, bonitous, etc.). Il sera également possible de toucher des poissons pouvant se trouver à toutes les profondeurs et qui ont décidé d’évoluer en pleine eau tels que des bars, des lieus, des Saint-pierres, etc.